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L’approche de la quarantaine ou l’envie soudaine de penser à soi!
Crédit: grace_tee

Je me suis réveillée de bon matin avec un 36 ans bien entamé, j’ai vieilli sans m’en rendre vraiment compte. Mon aînée a 9 ans pourtant, il me semblait la bercer encore hier. Je ne me suis jamais imaginée à 40 ans, mais la vie nous rattrape et on se doit d’y faire face.
 
Ce qui a changé? La croissance de mon estime personnelle, la chute de ma témérité (je suis devenue une vraie poule mouillée), le retour d’une certaine liberté, mais surtout, le besoin de prendre soin de moi!
 
J’arrive maintenant à être satisfaite de mon reflet dans le miroir et ce, malgré l’émergence de mes pattes d’oies, ma repousse de cheveux blancs et le « petit mou » qui pendouille sous mes aisselles. Pourquoi? Simplement parce que je m’accorde du temps.
 
Une petite manucure un soir de semaine avec un verre de rosé, une soirée en solo au cinéma pour visionner LE dernier film de filles ou un après-midi spa (le summum de mes activités bien-être) accompagnée d’une copine.

 Crédit photo : Louise Garin/Flickr.
 

En réalité, j’ai simplement laissé la culpabilité derrière, pour enfin m’accorder le droit d’exister indépendamment de ma famille. Je suis un être dévoué qui concède beaucoup de temps aux siens, mais au fil du temps, j’ai omis de m’accorder de l’importance. Chaque fois que je me permettais de me « sauver » de mes obligations, je me sentais en rattrapage et j’avais l’impression de manquer de temps. Mes escapades me paraissaient trop courtes, comme un enfant qu’on prive trop longtemps. Je me permettais bien quelques heures de temps en temps, mais toujours avec un goût amer dans le fond de la gorge. Je sais, c’est absurde, mais les remords maternels peuvent être si sournois.
 
J’ai aujourd’hui trouvé l’équilibre, je me sens renaître et ce, malgré les années qui filent. Je n’ai aucun regret, j’ai tout donné aux amours de ma vie, mais je comprends néanmoins que je suis une meilleure mère en m’accordant des moments de répit.
 
Alors, c’est à 36 ans que je saisis l’importance de prendre soin de moi, de me gâter et de m’accepter (enfin) telle que je suis. J’adore mes enfants, ils sont ma lumière, mon phare, mais je les aime davantage en m’aimant moi-même.
 
Vous permettez-vous de prendre du temps pour vous, seule ou avec des amis? Arrivez-vous à ne pas ressentir le terrible sentiment de culpabilité?

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