J’aime le judo depuis toujours. Jadis, je ne le pratiquais pas. Je n’étais pas sportive et je préférais de loin occuper mon temps à regarder les jolis garçons à l’entrainement (coucou beau Joël). J’ai passé des années assise sagement près du tatami à regarder ma sœur jumelle exercer cet élégant art martial, sans oser m’y risquer.
Ce n’est pas dans un dojo que j’ai posé le regard sur le père de mes enfants, mais c’est là qu’on passe le plus clair de notre temps libre maintenant.
Le judo est un art martial sans coups créé par Jigoro Kano avec l’objectif éducatif d’enseigner l’art de se servir de la souplesse, de la force de notre adversaire et de ses ressources mentales pour gagner un combat, et ce, sans vocation guerrière. Les grandes valeurs transmises par l’enseignement et inscrites dans le code moral du judo : la politesse, le courage, la sincérité, l’honneur, la modestie, le respect, le contrôle de soi et l’amitié représentent des valeurs que je suis fière de transmettre à mes enfants.
De plus, l’équipement ne coûte pas cher, la compétition est possible (mais non obligatoire), c’est un sport olympique, c’est accessible aux filles comme aux garçons et on peut le pratiquer à l’année.
Notre dojo, c’est un village, une famille. Un lieu où la vie sociale et l’entraide sont aussi importantes que le sport comme tel. Mes trois enfants, mon mari et moi pratiquons maintenant le judo au Club de judo Jikan, situé sur le Plateau Mont-Royal à Montréal.
J’évolue lentement, mais le cours adulte débutant est rempli de trentenaires motivés comme moi et nous avons énormément de plaisir tout en nous entrainant. Ma fille de quatre ans débute à peine une classe parent-enfant, un moment privilégié avec papa. Mes jolis garçons eux, n’ont hâte qu’au prochain cours. Conséquent de ses valeurs, Judo Jikan est un OBNL à travers duquel tous les profits sont réinvestis pour offrir des cours à des jeunes en difficultés scolaires, avec déficience intellectuelle ou à des jeunes filles qui ont besoin d’un regain de confiance en soi.
Je ne sais pas si tous les dojos sont aussi agréables et solidaires que le mien, mais je vous encourage fortement à tenter l’expérience d’un cours d’essai, souvent gratuit, et de voir si vous aurez la piqûre comme moi!