Même si j’ai travaillé tout au long de mon congé de maternité à temps partiel pour ma compagnie de traiteur, depuis fin avril, je recommence progressivement à travailler pour une nouvelle entreprise!
Je suis vraiment chanceuse : je travaille de la maison, quelques heures par semaine, jusqu’en août. Ensuite, je travaillerai plus d’heures puisque ma fille sera à la garderie. J’aurai donc la chance d’être auprès de ma fille jusqu’à quelques jours après ses 1 an! YAY!
Comme je l’écrivais, je suis en dépression depuis la naissance de ma fille. C’est même devenu une dépression majeure. Je suis en processus de guérison, mais c’est un chemin long et ardu que je tente de parcourir comme si de rien n’était. Je souris à tout le monde et je me relève les manches chaque seconde pour ne pas sombrer dans une humeur de broyage de noir.
Depuis que j’ai recommencé à travailler davantage, je trouve la vie moins beige. Je retombe sur mes pattes et mes réflexes professionnels reviennent surprenamment vite! Ça aide beaucoup de se sentir utile dans une entreprise, d’être reconnue par ses pairs et d’être habillée autrement que comme une mère. Et finalement, ça change les idées de se concentrer sur des tâches précises et d’avoir un horaire, des check-lists, de parler avec des adultes qui ne savent même pas que tu es une maman!
Crédit : Justine Alexandre
J’entrevois enfin du positif pour les prochains mois et ça me fait vraiment du bien. Je pense aussi que ma fille sentira les effets bénéfiques de mon bon moral et de mon épanouissement professionnel. Et puis, plus tard, elle trouvera qu’elle a un bon modèle de maman.
Crédit : Justine Alexandre
Être mère restera toujours mon emploi numéro 1. Mais aussi cliché que cela puisse être, je n’ai jamais eu l’impression que ma fille était un travail.
Je regarde en avant et je suis en paix avec mon choix de réintégrer le marché du travail graduellement, en respectant mon rythme et celui de ma fille.
Crédit : Justine Alexandre
Avez-vous vu votre retour au travail comme une bouée de sauvetage?