Pour le moment, mes enfants sont encore un peu jeunes pour recevoir des amis à jouer, ou PIRE ENCORE, à dormir à la maison. Je suis de ceux qui appréhendent avec horreur ces moments. Les héritiers des autres, dans ma maison. Quand les kids des autres débarquent, ça sent le respect cordial des règles de vie de la maisonnée, qu’on se le dise #Not!
Victor, Simone, chers êtres parfaits qui continueront à grandir plus que parfaitement (oui, oui, j’aime établir des attentes claires avec mes enfants), voici un guide non-officiel pour les chummys que vous ramènerez à la maison. Je vous le concède, ça pue le : « Moé, mes enfants feront pas ci, ou ça. » On s’en reparlera dans quelques années.
Règle 1: Ma maison, mes règles.
C’est assez clair. Mais juste au cas où, je vous explique. Il existe une règle non-écrite qui dicte que quand vous amenez des amis sur le terrain qui abrite ma maison, les règles de vie sont les mêmes pour tout le monde. Les miennes. Genre que votre copain qui m’expose avec l’aplomb d’un futur diplômé qui fait son dépôt de thèse que, chez lui, ils gardent leurs bottes à l’intérieur.
I.
Don’t.
Care.
Chez nous, on enlève nos souliers en entrant. Point.
Règle 2: Les parents de vos amis sont là et les laissent faire tout ce qu’il veulent, j’agirai.
C’est comme une prolongation de la règle 1 (vous pouvez la relire si vous voulez). Nous avons invité vos amis et leurs parents à venir profiter de la terrasse un soir d’été parce que, définitivement, nous sommes les Cool Cats du quartier. Vos amis penseront assurément que, comme leurs parents sont In Da’ House, ils sont les maîtres du jeu. Que nenni. Rappelez-vous la règle 1 (oui encore!). Ce n’est pas parce que je fraternise avec les géniteurs de vos amis que j’assouplierai ma garde au premier Gin Tonic. Oh non!
Permettez-moi ici un petit commentaire en aparté. S’il vous plait. Parents. Cessez de devenir des mauviettes quand vous vous rendez chez vos amis. J’ai déjà vu des parents cesser complètement d’intervenir avec leur propre enfant quand il dépassait (totalement) les bornes lors de 5 à 7 chez des couples d’amis.
Quelque chose me dit que si votre enfant est debout, à deux pieds, sur la tête d’un chien, socialement, c’est moins bien accepté. S’il lance son macaroni dans les plantes du salon aussi, c’est plus ou moins acceptable. Et un grand « Nooooo! » devrait être lancé quand votre enfant fouille dans les armoires de la salle de bain pour écrire dans le miroir avec le rouge à lèvres Chanel de madame. Me semble. T’sais.
Règle 3: Des privilèges, ça se gagne (c’est la règle la plus simple).
Vos amis devront me prouver qu’ils sont dignes de confiance avant que je leur donne du lousse. Grimpe sur la tête de mon chien une fois, prends ton mal en patience pour que mes enfants t’invitent à coucher. Capiche?
Avez-vous déjà été témoin d’une situation où les enfants des autres dépassaient clairement les bornes? Quelle réaction êtes-vous du genre à avoir?