Culpabilité, quand tu nous tiens.

Depuis qu’Émile est né, je fais partie de plusieurs groupes de mamans. Un endroit où je peux poser des questions à n’importe quelle heure du jour et de la nuit (quasiment) et où j’ai très souvent la réponse à mes interrogations. Pendant mon congé de maternité, j’y ai passé beaucoup de temps, à lire, répondre, partager ou me questionner. Et ce qui m’a le plus frappé de cette expérience, c’est à quel point les mamans ressentent de la culpabilité.

À vrai dire, ça me faisait de la peine de me rendre compte de ça. Ça m’en fait encore. Parce que pas une fois sur ces groupes de mamans j’ai pu lire qu’une seule d’entre elles souhaitaient le pire pour leur progéniture, ou que leur but était de faire du mal à leur bébé.

J’ai toujours lu des mamans qui font de leur mieux, qui veulent donner tout ce qu’elles peuvent (et même plus encore) à ces p’tits bouts de vie qui grandissent. Elles souhaitent toutes, à leur mesure, permettre à leur enfant d’être heureux et en bonne santé.

Alors pourquoi s’auto-flageller?

On le sait toutes : nous ne sommes pas parfaites. Des fois c’est la fatigue, le besoin de souffler, de prendre du temps pour soi. Et oui, des fois b’en y’a des trop pleins. Et c’est bien parfait! Arrêtons de nous faire du mal et de nous remettre en question pour tout et rien!
 

Il est en forme, moi pas! Photo post-nuit de gastro! On fait c’qu’on peut!
Crédit : Aude Pelote
 

Acceptons-nous telles que nous sommes, tels que nos enfants sont et remettons à demain la « to do list » qui n’en finit plus de plus finir! Profitons de l’instant présent, du temps de qualité avec nos p’tits. Parce que ce qui est important pour eux et qui fait la différence dans la vie d’un enfant, ce n’est pas une mère parfaite qui ne fait pas d’erreurs. Oh non! C’est une maman avec des défauts qui fait des faux pas et qui se relève les manches pour mieux atteindre son but. C’est une maman qui accepte de se tromper et qui est fière de le partager. C’est une maman qui aime et qui panse les petits et les gros bobos. C’est une maman qui pleure quand la coupe est trop pleine. C’est une maman qui rit aux éclats. C’est une maman d’amour… avant tout.

J’espère que vous avez passé une belle fête des Mères et que vous avez reçu (et que vous vous êtes faites) une p’tite tape dans le dos pour TOUT ce que vous faites de formidable! 

Vous sentez-vous coupable souvent? Avez-vous des trucs pour passer par-dessus?