La Semaine de la santé mentale : Soigne ta tête comme tu soignerais n’importe quelle blessure.

Des hauts, des bas. Des changements au niveau de l’humeur. Des manies, des tics. Des rires excessifs aux pleurs. Un rien peut nous bouleverser du jour au lendemain. Pour un, ça peut se traduire par une dépression majeure suite à une peine d’amour et pour l’autre, ça peut être l’anorexie mentale qui prend possession de son âme. De l’importance de souligner la fragilité de notre santé mentale, souvent négligée, en cette Semaine de la santé mentale.

Il faudrait arrêter de stigmatiser la maladie mentale. Il faudrait arrêter de mettre au bûcher tous ceux et celles qui ont des troubles de santé mentale, sous prétexte que « bof, il n’y a plus rien à faire avec eux, leur vie est finie » ou encore que « ben là, y’ont juste en prendre sur eux, y’exagère! » Si vous saviez le nombre de personnes atteintes de différents troubles qui sont abandonnées et reniées par leur famille. C’est d’une grande tristesse les voir à Noël dans un centre, sans visite, sans coup de téléphone. Là, à attendre, pour rien. Car souvent, trop de malentendus, trop de tensions et pas assez de soutien moral et psychologique pour les familles et patients.

Ce n’est pas pire être bipolaire, que diabétique de type 2. Chaque maladie a sa médication, pourquoi une serait-elle pire que l’autre? Dédramatisons un peu. Lorsque ça tourne pas rond dans notre tête, pourrions-nous laisser la folie et tous les fous-mots de côté et essayer de comprendre? Sérotonine, dopamine, endorphine, neurotransmetteurs, nommez-les, peuvent avoir des difficultés à fonctionner par eux-mêmes. La médication y est pour cette raison. Les aider à fonctionner et vous aider à fonctionner dans votre quotidien.