Ce 18 et 19 avril dernier, foodies, cuisiniers et journalistes étaient rassemblés dans la salle de conférence du château Frontenac pour le FoodCamp Québec 2015. J’y étais et j’ai appris une tonne de trucs.
Martin Juneau du Pastaga nous a fait découvrir la farine de pois chiche. J’ai vraiment hâte de l’essayer! C’est une super belle façon d’intégrer des légumineuses à nos recettes. Grâce à lui, je sais aussi maintenant ce qu’est La camaraderie des chefs (un évènement pour présenter aux Québécois le talent culinaire d’ailleurs au Canada). Je trouve que c’est une initiative très cool de sa part question d’ouvrir nos horizons culinaires.
Stéphane Modat et François Chartier (le scientifique de la bouffe) avaient élaboré un concept fou malade. Ils ont revisité « Breaking Bad » version bouffe. C’était bien efficace pour le spectacle. Leur présentation était un peu difficile à suivre pour moi qui ne connais pas leur travail, et qui avais manqué la conférence du samedi. Par contre, ils m’ont définitivement motivé à lire leurs ouvrages. En gros, Chartier explique qu’on peut mixer n’importe quel aliment, en autant qu’ils se trouvent dans la même famille aromatique.
Pour illustrer leur propos, ils ont concocté un dessert aux cerises et cheddar. Que boire avec ça? Facile! Une délicieuse root beer. Comme Chartier le répétait, dans la vie, comme en cuisine « tout est possible! »
Patrice Demers, pâtissier était là. Okay, je l’avoue. J’ai choisi d’assister à la journée du dimanche parce qu’il était à l’horaire. Il est vraiment un génie des desserts. Ça faisait plaisir de l’écouter parler avec passion de comment cuisiner un financier fait avec de la farine de sarrasin (what!?!) Il a partagé avec nous sa découverte du chocolat Valrhona au lait?! On a même eu le privilège d’en déguster. #Miam
La tablée des chefs est ma plus belle découverte du festival parce que c’est un projet avec une portée sociale importante. Un peu comme le Jamie Oliver du Québec, l’équipe aide les familles dans le besoin à apprendre à mieux se nourrir. Leur mission comprend aussi l’éducation et la formation des jeunes. Parce que savoir cuisiner, c’est savoir bien s’alimenter!
Le Foodcamp Québec c’était agréable et très instructif. Ça nourrit le mommy brain (et le mommy belly par le fait même.). J’ai déjà hâte à l’an prochain!
Que pensez-vous du concept du Foodcamp?