Jardinage : faire ses semis de légumes, c’est fafa!

Je sais que c’est difficile à croire, mais nous avons enfin traversé cet hiver froid! Le meilleur indice de l’approche des beaux jours? C’est la saison des semis qui débute! Avec un minimum d’équipements, d’attention et de patience, ce n’est vraiment pas compliqué de faire pousser soi-même tous les légumes pour son potager.

Les contenants.
On peut acheter des contenants faits spécifiquement pour les semis, mais penser aussi à fouiller dans votre bac de récupération! Je suis certaine que vous y trouverez une foule de petits pots qui feront l’affaire. Les contenants de yogourt sont parfaits! Ne vous reste qu’à percer des trous au fond pour laisser couler le surplus d’eau lors des arrosages.

Le terreau à semis.
Il se trouve aisément en centre de jardinage ou en quincaillerie. C’est un terreau léger qui favorise un bon drainage et qui répond bien aux besoins des semis. J’aime beaucoup les produits de la compagnie Fafard.

La lumière.
Elle est très importante pour avoir de beaux plants forts. C’est une bonne idée d’investir dans un éclairage d’appoint comme des tubes fluorescents « lumière du jour » ou « cool white » (Pour +ou- 30$). Malheureusement, la lumière d’une fenêtre, même orientée au sud, ne procurera pas assez de lumière et les plants risquent de s’étioler, de devenir faibles et éventuellement de dépérir. Et ça, on ne veut pas ça! L’idéal est de placer les minis pousses le plus près possible de la source lumineuse et de monter le néon au fur et à mesure que les plants grandissent.

Les graines. 
Au printemps on en trouve presque partout. Comme dans beaucoup de mes achats, j’aime encourager les producteurs québécois #AchatLocal. Les jardins de l’écoumène (tout bio!) ou les semences solana (plus de 200 variétés de tomates (!!!) entre autres) comptent parmi mes favoris.

Il est important de respecter un calendrier de semis. C’est la principale erreur du jardinier débutant. Pris d’un enthousiasme débordant, il sème trop tôt. Les plants risquent de s’étioler ou d’être matures avant de pouvoir être sortis à l’extérieur. Un plant trop gros aura plus de difficulté à la transplantation et ce n’est pas un gage d’une meilleure production, au contraire.

Les calendriers du Jardin botanique ou de l’organisme Craque bitume sont vraiment bien faits. Vaut mieux semer un peu plus tard que trop tôt. Pour une fois qu’être retardataire est payant! HA!

Crédit : Alexandra CM

Pour faire les semis, c’est la même procédure pour pas mal toutes les plantes. On sème une ou deux graines par petits contenants à une profondeur d’environ trois fois la grosseur de la graine. Il faut tenir le terreau humide, sans être détrempé. J’aime bien utiliser un pouch-pouch pour arroser mes semis, ça me permet d’arroser en douceur sans mettre trop d’eau.

Une fois sortis, les plants doivent recevoir le plus de lumière possible. On transplante les plantules dans des pots individuels un peu plus gros une fois qu’ils ont 3-4 vraies feuilles après les cotylédons. Vers la mi-mai, nous devons acclimater doucement les plants à l’extérieur avant de les transplanter à leur endroit définitif vers le 1er juin. Facile hein!?

Allez-vous tenter l’expérience de partir vos propres semis cette année?