Environ un mois après la naissance de M., j’ai commencé à anticiper mon retour au travail. Il me restait encore beaucoup de temps devant moi, mais le fait que mon bébé soit sorti de mon corps (et que le temps ne cessait d’accélérer) m’angoissait un peu plus chaque jour.
Et si je n’allais pas assez bien pour recommencer à travailler? Et si je n’étais plus capable de tenir le rythme? Est-ce que j’avais toujours les mêmes intérêts?
Ma vie avait changé et je ne pouvais pas le nier. Plus rien n’était comme avant.
Je ne pouvais pas concevoir de retourner travailler 40 heures par semaine sans aucune latitude dans mon horaire. Mais surtout, je ne pouvais pas concevoir de ne pas tirer de leçon de ma dépression.
Il y avait quelque chose à apprendre de cette épreuve, j’en étais certaine.
Je devais penser à moi.
Dans ma famille paternelle, tout le monde a la fibre entrepreneuriale. J’ai donc eu la chance d’avoir un excellent modèle d’homme d’affaires : mon père.
Petite, je transformais tout ce que je pouvais en gagne-pain. Vente de garage, stand de limonade, confection et vente de « livres ». Au primaire, j’ai écrit, mis en scène et organisé une pièce de théâtre pour les élèves de mon école. J’avais même construit les décors.
Bref, je n’ai pas échappé à l’héritage de ma famille et je savais qu’un jour, je serais mon propre patron.
Et ce jour, il était arrivé.
J’ai donc décidé de me lancer dans un projet auquel je songeais depuis le début de ma grossesse : un projet innovateur à saveur sociale pour les mamans et leurs bébés.
Je ne vous en dis pas plus pour le moment, mais je vous invite à suivre ma nouvelle chronique « Ta petite mamantrepreneure » pour connaître la suite! #TeamTease
Avez-vous la fibre entrepreneuriale?