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« Est-ce que mon enfant est dépressif? » – Parce que les petits peuvent aussi vivre la dépression
Crédit: NJ

La dépression est de moins en moins taboue. D’ailleurs sur le site de TPL Moms, Carolane vous a parlé de la sienne ici, Geneviève de sa dépression périnatale et Jessy a démystifié le baby blues vs la dépression post-partum. On a aussi parlé de l’effet de la dépression maternelle sur le bébé.

On pourrait penser qu’on a fait le tour, mais non! La semaine dernière une maman m’a demandé si ça se pouvait que son garçon de 11 ans soit dépressif. La réponse est oui, c’est possible! 

À l’âge scolaire (6-12 ans), plusieurs cas d’enfants dépressifs sont traités. On s’attarde de plus en plus aussi aux enfants d’âge préscolaire (0-5 ans). Qu’est-ce qui explique qu’un enfant démontre des symptômes de dépression? Eh bien, comme pour les autres troubles de santé mentale, c’est un mélange de facteurs biologiques et environnementaux.

Ceci dit, certaines caractéristiques sont spécifiques à l’enfance. D’abord, il y a une grande différence entre tempérament et dépression. Un enfant peut avoir une tendance « naturelle » à être inhibé, calme ou introverti. Dans ces cas-là, c’est tout à fait normal. Quand l’enfant semble triste suite à un évènement précis (ex.: un décès), ses émotions peuvent être tout simplement adaptatives pour traverser l’épreuve. C’est donc aussi très normal. On ne parle pas de dépression, mais de déprime. En d’autres mots, c’est passager et surtout les symptômes sont modérés. 

 

Crédit photo: Reaction Gifs
 

Lorsqu’on parle de dépression, certains signes sont semblables à ceux présents chez l’adulte. Changement de l’humeur, tristesse, pleurs, retrait, dévalorisation, habitudes alimentaires différentes, sommeil perturbé, difficulté de concentration ou encore un manque d’intérêt vers les activités.

D’ailleurs, lorsque l’enfant ne s’intéresse plus à jouer, c’est peut-être un signe que quelque chose cloche. La dépression peut aussi mener l’enfant à avoir des pensées suicidaires. Certaines différences sont toutefois à noter entre les enfants et les adultes. Par exemple au lieu de vouloir être isolé, l’enfant pourrait plutôt vouloir être en présence de quelqu’un tout le temps. Aussi, comme l’enfant peut avoir certaines limites de langage pour mettre des mots sur ce qu’il ressent, il peut être difficile de faire le lien entre ses comportements et son état dépressif. Même que des fois, c’est son corps qui parlera pour lui (mal de tête, crampes au ventre, etc.). 

Vous connaissez votre enfant. Si vous croyez qu’il file un mauvais coton et que vous notez certains changements chez lui, c’est le temps d’avoir une p’tite jasette avec lui. Après cette conversation, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin de famille ou à approcher votre CSSS. Une aide sera utile pour vous, votre enfant, et votre famille.

Avez-vous déjà été préoccupée par la tristesse de votre enfant?
 

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