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« Cet été-là », découvrir la vie pendant les vacances.
Crédit: Jillian Tamaki / speakeasyillustrations.com

Ados, nous pensions toutes que nous allions vivre le fameux été où notre vie allait changer. Maudits soyez-vous, L’été de mes onze ans, Souvenirs d’été et autres films du même acabit!
 


Crédit : Giphy

 
L’adolescence, c’est déjà assez mêlant, alors quand tu as l’impression de devenir un adulte en une saison, pas besoin de dire que ça déstabilise. J’aime ce genre d’histoires, car les émotions y sont souvent vives, à fleur de peau. C’est à croire qu’on a trop de pudeur pour exprimer ses sentiments ainsi, quand on est adultes.
 
J’ai reçu Cet été-là en cadeau d’une personne qui sait que je ne me tanne pas de recevoir des livres (hint : je l’ai épousé). Un beau roman graphique bien lourd, avec une critique dithyrambique de Craig Thompson sur la jaquette. On est en business!
 
Jillian et Mariko Tamaki y racontent l’histoire de Rose Wallace, qui se rend à Awago Beach avec ses parents, comme chaque été. Elle passe ses journées à la plage ou à chiller au dépanneur, typique quoi! Par contre, la tension monte dans sa famille alors que sa mère vit difficilement le deuil d’un deuxième enfant qui ne vient pas. De son côté, Rose a un petit kick sur le caissier du dépanneur, qui est plus âgé qu’elle. Il est impliqué dans une histoire compliquée avec sa copine, une situation que Rose comprend mal.
 


Crédit : BoDoï

 
Les dessins de Jillian Tamaki sont absolument magnifiques et arrivent à nous mettre dans l’ambiance des vacances d’été. J’avais envie de me louer un chalet illico, le frette en moins. Ceux qui s’attendent à une histoire linéaire avec une intro, une intrigue et un dénouement classique seront déçus, il s’agit plutôt d’une histoire « tranche de vie », un genre que j’affectionne particulièrement.
 
À dévorer ou à offrir à votre ado!
 


Crédit : PlaneteBD.com

 
Quelle est votre histoire d’été préférée?
 
Pour le trouver en librairie ou en bibliothèque…
 
Cet été-là
Texte : Mariko Tamaki
Illustrations : Jillian Tamaki
Rue de Sèvres, 2014.

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