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À chaque bébé, sa bataille… – Le combat du sommeil chez Paule
Crédit: Photo: Etolane, Flickr

Il y en a pour qui ce sera l’allaitement, d’autres qui devront composer avec les allergies, le régurgit constant, les coliques. Et d’autres fois, des troubles plus graves qui nécessitent un suivi médical serré…
 
Tous les parents ont leur bataille quand bébé arrive.
 
Pour nous, ça a été le sommeil.
 
Nous avons été gâtés jusqu’à l’âge de cinq mois. Nous pensions que nous nous en sortions plutôt bien. Jusqu’au jour où le moindre bruit, la moindre chute de la suce, la moindre niaiserie, bref, finissait par réveiller notre fille.
 
Sans exagérer, jusqu’à ce que la petite ait neuf mois, nous n’avons jamais dormi plus de trente minutes en ligne. De quoi nous scraper solidement la santé mentale.
 

Car le sommeil, ça affecte toutes les sphères d’une vie. La santé physique, mentale, émotionnelle, sociale, professionnelle et surtout la santé du couple en prennent un sacré coup. Nous avions l’impression de vivre dans un univers parallèle, en marge de la société, en attendant que le cauchemar se finisse.
Crédit : Tony Bowden, Flickr

 
Nous croyions avoir tout essayé. Routine stricte, pas de routine, lait avant le dodo, pas de lait, céréales, massage, bain chaud, humidificateur, tout ce que les livres nous enseignaient… Nous avons même effleuré l’idée d’engager Messmer à certains moments.
 
Puis une nuit, alors qu’elle venait de se réveiller pour la 435e fois de la semaine, nous nous sommes assis tous les deux dans le lit et nous avons pleuré tout ce qu’on avait à pleurer. Ce n’était plus une vie! 
 
À la suggestion de certains proches, on a tenté le 5-10-15. La « satanée méthode » qui causait tant de remous sur tous les blogues de mamans que je pouvais consulter. La première nuit a été horrible de chez horrible. Le genre de moment où l’on se sent les pires parents de la terre, indignes de vivre !
 
Puis, dès la deuxième nuit, l’amélioration était facilement perceptible. Oui, elle se réveillait souvent, mais arrivait à se rendormir facilement sans avoir besoin de notre présence. À la troisième nuit, le problème était réglé. Avoir su, nous n’aurions jamais attendu quatre mois avant de tenter l’expérience.

Crédit : Matt MacDonald, Flickr
Quand bébé dort, la vie est belle!

 
Aujourd’hui, à deux ans et demi, Juliette se réveille encore très souvent, mais arrive à se rendormir toute seule. L’heure du coucher n’est plus une bataille, alors que la très stricte routine qui précède le dodo est à ce point rodée qu’elle la récite elle-même.
 
Ses petits couinements lorsqu’elle se réveille la nuit font en sorte que j’ai rarement dormi huit heures en ligne depuis qu’elle a l’âge de cinq mois. Mais nous faisons avec et on passe à travers nos journées sans virer fous. Le jour où l’on accepte que les nuits complètes ne font plus partie de nos vies, il me semble que tout devient plus facile.
 
Quelle a été votre bataille avec votre bébé ?

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