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Noël sans grand-papa : quand le temps des Fêtes rime avec nostalgie
Crédit: Geneviève Tremblay

Mon papa est décédé il y a 14 ans déjà. Avec le temps, la peine s’apaise un peu, je ne cherche pas à combler le vide qu’il a laissé ni à le remplacer. La vie continue et nous nous accrochons à chaque petit bonheur qui passe. Parce qu’il faut savoir profiter de ces petits bonheurs et qu’il faut également savoir profiter de notre famille et des gens qui sont toujours à nos côtés.

On peut donc dire que je suis habituée de fêter Noël sans mon papa, s’il est possible de s’y habituer.

Par contre cette année, j’ai comme un motton dans la gorge qui ne lâche pas depuis quelques semaines. Évidemment, depuis que mon fils est né, j’ai de la peine. J’ai de la peine de savoir que mon père ne connaitra jamais cette petite merveille que j’ai mise au monde. Ça me fait suer de savoir qu’il ne le prendra jamais dans ses bras, ne jouera jamais avec lui. Mon fils ne manquera pas d’amour dans la vie, il est entouré de gens merveilleux et aimants, mais mon père, lui, n’est pas là.

Et comme Noël c’est beau et triste à la fois, cette fête me rentre dedans comme jamais cette année. Dans le fond, Noël est un beau prétexte pour admettre que je m’ennuie et que même si ça fait déjà un bout qu’il est parti, j’y pense encore. Mon père aimait tellement les enfants, il les amusait, les faisait rire. Comme j’aurais aimé que mon fils connaisse son grand-papa.

Cette année encore, je fixerai les étoiles dans le ciel et je montrerai à fiston que grand-papa est juste là, qu’il y brille et qu’il veille sur nous.

Est-ce que Noël vous rend nostalgique et triste face au départ d’un être cher?

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