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La première hospitalisation de bébé : une épreuve pour les parents!
Crédit: Flickr/ Peter Kirkeskov Rasmussen

Pour nous, la première année de garderie a été bien difficile côté microbes. Passant de la grippe au nez qui coule CONSTAMMENT, jusqu’à la gastro. Sincèrement, depuis que je suis maman, je n’ai jamais été aussi pleine de morve pis de vomi.

Pis un soir comme ça, sur une fin de gastro, fiston ne se sent pas bien. Il a toujours une bonne grippe, le nez qui coule comme ça se peut pas et un petit abcès sur la langue. Tempra, berce, colle et on recommence.
 
Le thermomètre indique 39,5 de température, ça ne baisse pas, mais c’est stable. Tempra, encore une fois. Après quelques heures, la température de fiston n’est toujours pas baissée. C’est là que nous nous sommes rendus à l’urgence.
 
Là-bas, on n’attend même pas, on nous installe dans une salle à numéro dans l’attente de voir un médecin. Fiston ne s’alimente pas et il tombe en déshydratation. Il finit par s’endormir et on le réveille au bout d’une heure pour un petit examen.

 ça ne va pas du tout: la température est rendue à 41. J’ai une guénille en guise d’enfant, il est bouillant et il me jette un regard de chien battu rongé par la peur de ce milieu inconnu. Mon coeur a mal. L’infirmière nous dit : « On déshabille! Faut que ça baisse » et elle lui redonne du Tempra. J’ai perdu la notion du temps.

Finalement, elle revient et nous dit qu’il sera hospitalisé et nous ne savons toujours pas pourquoi. Une radiographie est planifiée dans la soirée. Elle nous explique qu’elle va le mettre sur soluté pour essayer de le réhydrater, qu’elle doit faire un test avec un Q-TIPS dans son pénis pour vérifier si le problème ne viendrait pas de ses reins et qu’elle doit envoyer un tube dans son nez pour faire une analyse. J’ai un méga vertige, mon p’tit a tout juste 1 an.

Les petits tests commencent. OH BOY. Fiston hurle et pendant que je lui tiens ses petites mains, son regard veut dire : « Maman pourquoi vous me faites ça? » J’essaie d’être rassurante en ravalant le motton que j’ai dans la gorge et en continuant de l’encourager. MEH!
 
Nous montons dans la chambre. Le pédiatre vient à notre rencontre et nous parle d’influenza, de sinusite sévère et de deux très grosses otites. Il me recommande de ne pas rester, du moins jusqu’à ce que les tests de l’influenza tombent (je suis enceinte et que je ne peux pas prendre d’antibiotiques). Ce sera donc papa qui passera la nuit avec fiston. 

Ce n’est que rendue à la maison que le surplus d’angoisse accumulée durant la journée/soirée est tombé. Je me suis sentie impuissante, incapable de protéger et de soulager mon enfant. Une partie de mon rôle de mère venait d’en prendre une claque.

Finalement, fiston s’en est sorti avec des antibios pour otites/sinusite sévère et son abcès à la bouche n’était en fait qu’une bonne morsure. 

J’ai su cette fois-là ce que signifiait ne pas savoir et être dans le néant

Comment avez-vous géré émotionnellement la première hospitalisation de votre enfant?

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