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Savoir-vivre : 5 conseils au médecin pas fin (et bravo à tous ceux qui sont extraordinaires)
Crédit: Association Canadienne de Protection Médicale

Cher médecin pas fin (ou qui a une mauvaise journée),
 
Nous ne sommes pas souvent à notre meilleur quand nous allons vous voir dans votre clinique sans rendez-vous, à l’urgence ou à notre accouchement, mais parfois, à cause de votre mauvaise attitude, nous sortons de votre bureau plus à l’envers qu’à notre arrivée. Pour faire image, disons que le savoir-vivre, c’est un peu le K-Y des relations humaines. Si vous trouvez normal d’en mettre sur votre spéculum, ce serait gentil d’en mettre aussi sur vos manières. 

La grosse base… 

Dites bonjour et présentez-vous.
Qu’est-ce qui nous dit que vous n’êtes pas le concierge? Vous n’êtes pas vétérinaire, vous êtes médecin : donc logiquement, nous ne sommes pas des vaches que vous examinez à la chaîne. Avant de nous tâter, nous ou notre bébé, ce serait rassurant qu’on sache comment vous vous appelez.
 
Si vous avez du retard, excusez-vous!
Ça prend deux secondes et ça adoucit tellement les mœurs, surtout si ça fait 45 minutes qu’on attend les fesses collées sur le papier. Je vous jure que votre capital de sympathie grimpera en flèche si vous nous dites que vous étiez occupé à sauver un bébé. Parce qu’un petit deux heures d’attente et une journée de travail manquée, c’est quoi quand on a la santé, han?!
 
Dites-nous ce que vous allez faire avant de le faire.
Personnellement, j’adore les suprises, mais chez le médecin, moins. Si vous avez l’intention d’insérer quelque chose de froid dans mon vagin, mettez-moi dans la confidence. 
 
Évitez d’être condescendant.
Nous venons vous consulter pour avoir votre avis. Il y en a qui sont bons dans les chiffres ou dans la mécanique, vous votre skill, c’est la médecine. Même si vous sauvez parfois des vies, vous n’avez pas de pouvoirs qui méritent que vous vous preniez pour Jésus. Rappelez-vous que même si votre conseiller d’orientation vous l’avait dit que vous seriez meilleur pour travailler avec les « choses », votre job de médecin, vous la faites pour aider des humains.
 
Respectez-nous et soyez empathique.
C’est votre job, vous êtes habitué des « madames », vous en accoucheriez les deux doigts dans le nez. Ok, on ne vous demande pas de brailler avec nous, mais si vous pouviez éviter de siffler des airs de Noël pendant une péridurale, de raconter votre fin de semaine à l’infirmière entre deux poussées, ou de parler au téléphone pendant un examen gynécologique, nous vous en serions reconnaissantes.
 
Vous voyez, docteur, ce sont de petites choses toutes simples qui pourraient vous rendre tellement plus sympathique à nos yeux.
 
Oh, une dernière petite chose: quand on est enceinte de 8 mois et qu’on n’a plus d’abdos, aidez-nous à nous relever de la table d’examen!
 
Veuillez agréer, docteur, l’expression de sentiments que je souhaite vraiment meilleurs envers vous la prochaine fois.
 
Et vous mesdames, avez-vous déjà souffert des manières cavalières de votre médecin?
 

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