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Ann-Sophie n’est pas une superwoman et elle vous explique comment elle l’a réalisé.
Crédit: Montage: Ann-Sophie Martin-Métivier

Quand j’ai su que j’étais enceinte, je pensais pouvoir faire mon BAC à temps plein et je ne voulais même pas envisager la possibilité d’avoir une session avec moins de trois cours. Mon but premier était de finir l’école au plus vite pour pouvoir être sur le marché du travail le plus rapidement possible.

Plus les semaines passaient, plus j’étais fatiguée et découragée de l’école. Je n’avais plus de plaisir à être en classe et à étudier contrairement à la session précédente où j’étais plus que motivée et où j’enlignais les A et les B+.

J’ai écrit plusieurs fois sur le groupe secret de TPL Moms pour partager mes petites (parfois grosses) déprimes et on m’a majoritairement conseillé de réduire mon nombre de cours à trois ou quatre par session.

J’ai toujours été orgueilleuse et, pour moi, ça a été vraiment difficile d’avouer que j’avais de la difficulté à y arriver. Quand on me dit que je suis bonne d’être capable de concilier travail, école et famille, j’ai tendance à dire que c’est difficile, mais que ça se fait bien.

Ces temps-ci, c’est faux. Ça ne se fait pas si bien que ça. Les deux semaines qui ont précédé ma semaine de relâche, je me levais à six heures, j’allais à l’école, je revenais, je préparais le souper, donnait le bain, jouais un peu avec bébé, le mettais au lit et étudiais jusqu’à environ dix heures et demie. Cette routine-là, tous les jours de la semaine. J’étais crevée, j’avais juste envie de pleurer et de dormir jusqu’à la fin de mes jours.

        
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Un soir où j’étais prête à aller me coucher immédiatement après le souper, j’ai allumé. Je ne pouvais juste pas faire mes trois ans de BAC comme ça. Adieu les sessions à temps plein, quitte à faire quelques cours l’été pour ne pas prendre trop de retard.

J’ai compris que c’est correct de ne pas être une superwoman/maman. C’est correct aussi si des fois l’appartement est en bordel et que le souper n’est pas fait parce que je suis trop crevée/débordée. Je ne suis pas une superwoman et aujourd’hui je commence à l’accepter.

Quand avez-vous réalisé que vous n’étiez pas aussi forte que vous le pensiez? Est-ce que ça a été difficile pour vous?

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