Ah, les amis-sans-enfants. Ils ne savent pas c’est quoi se lever la nuit toutes les deux heures et quand même devoir se lever le matin. Ils ne savent pas c’est quoi préparer la nourriture d’une main, brasser le petit qui pleure de l’autre et épousseter avec un pied en même temps. Ils regardent souvent avec dégoût la couche pleine de caca qu’on change dix fois par jour.
Ark, une couche!
Crédit : Giphy
Réalité
Je suis chanceuse d’avoir mes amies. Quand j’ai accouché, toutes étaient sans enfants. Là, j’en ai une qui est devenue mère. Y’a pas foule.
Si je n’ai jamais douté de leur soutien en devenant maman, je n’avais toutefois jamais pensé que je serais aussi bien entourée! Mon téléphone n’a pas cessé de sonner, contrairement à celui de Valérie.
Mes amies-sans-enfants (et amis aussi) m’ont fait à manger ou m’ont donné de délicieux plats congelés. M’ont offert une journée au spa. M’ont proposé de garder F.-A. si j’en avais besoin. M’ont emmené en voiture prendre un café quand je passais des journées seule à monologuer avec un bébé. Elles m’ont écoutée chialer.
Mes amies-sans-enfants jouent avec le bébé quand elles viennent chez moi. Elles ne critiquent pas le bordel ni la nourriture rapido presto. Elles attendent patiemment que je fasse la routine du dodo avant qu’on prenne un verre de vin (ou deux). Elles répondent à mes questions existentielles sur la santé, sur l’éducation, sur le développement des enfants.
Mes amies-sans-enfants ont hâte de voir F.-A. grandir pour l’amener aux glissades d’eau ou au parc d’attractions. Et pour faire plein de niaiseries avec lui.
Amis et amies-sans-enfants, ce billet est pour vous remercier de votre aide, de votre amitié, d’être là. Vous ne vivez pas la vie de parent, mais vous rendez la mienne vraiment plus facile et agréable. Merci!