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Quand les minis vont mal :  accepter les problèmes de santé des enfants… pas facile.
Crédit: Daniel Lapointe

Début septembre, je reviens d’une grande fin de semaine de vacances en famille au Lac-Saint-Jean et je flotte un peu sur un nuage de bonheur et d’insouciance. Mais la vie se charge de me ramener à la réalité : trois rendez-vous de suivi sont au programme cette semaine pour ma fille qui a vécu des complications à la naissance.

Rendez-vous numéro un : une visite chez le cardiologue. À la suite d’un examen approfondi du cœur de ma petite puce (échographie et électrocardiogramme), le doc m’annonce qu’elle a un petit souffle au cœur et qu’une artère qui aurait dû se refermer à la naissance est restée ouverte. Le médecin me dit qu’il y a peu ou pas de conséquences à ces problèmes, mais qu’on doit attendre et voir l’évolution. Que pour l’instant, il n’y a rien d’inquiétant, mais que ma fille va tout de même être suivie. Pas super rassurant pour une maman.

Plus tard cette semaine-là, c’est l’ergothérapeute que nous allons voir. Elle examine la flexibilité, les réflexes, la posture et les réactions de mon bébé. Je suis déjà à l’envers du rendez-vous précédent, donc je trouve cet examen plutôt stressant. Elle finit par me dire que bébé a les réflexes élevés au niveau de la jambe droite, mais que ce n’est pas plus grave que ça (eh, ça sonne quand même un peu négatif), qu’elle a les épaules recourbées vers l’avant et que son cou penche plus vers la gauche. Elle me donne des exercices à faire, dont celui-ci, pour redresser le cou :

À faire 20 minutes par jour
Crédit : Daniel Lapointe
 
Ma fille étant plutôt chubby, à 20 minutes par jour, j’ai déjà mal au dos juste à y penser! L’ergo termine en me disant que bébé est au 25e percentile au niveau moteur et qu’elle voudrait la revoir pour s’assurer qu’on a réussi à corriger ces petits problèmes avec les exercices. Je suis un peu découragée, moi qui trouvais que ma fille allait vraiment bien côté motricité.

Finalement, rendez-vous chez l’audiologiste. Après un test de dépistage, elle se rend compte que Stella semble avoir un problème d’ouïe. Elle procède à un examen pour savoir s’il y a présence de liquide dans les oreilles pour voir s’il s’agit d’une perte auditive temporaire. Pas de liquide. À la suite d’un test de l’ouïe approfondi (qui dure deux heures et où bébé doit dormir profondément, donc fait en deux fois parce bébé s’est réveillée), l’audiologiste m’annonce qu’il s’agit d’une perte auditive modérée permanente et que par conséquent, ma mini devra porter des appareils auditifs.

Ce diagnostic m’attriste énormément, car il s’agit de la première vraie conséquence de la naissance de ma fille. Les rendez-vous précédents m’ont déjà beaucoup affectée, alors celui-ci m’assomme complètement. Je passe par toutes sortes d’émotions : la peine, la colère, la culpabilité, le déni. Et finalement, l’acceptation.

Comment vivez-vous les problèmes de santé de vos minis?

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