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Ma nouvelle cellule familiale : pourquoi j’ai décidé comme dad de m’entourer de moms.
Crédit: Vanessa Giguère

Dans la vie, j’ai toujours dit qu’on avait trois familles.

Celle dans laquelle tu nais. Celle-là, on ne la choisit pas. Si t’es chanceux, tu tombes entouré de gens qui t’aiment et qui sont présents. Si t’es moins chanceux, c’est plus tough.

C’est sûrement pour cette raison-là que la vie a été faite pour qu’on rencontre des gens avec qui on se crée une famille, avec lesquels on bâtit du solide. Cette famille-là, c’est la famille immédiate, les loved ones : la blonde, le chum, les enfants. Ce n’est pas facile tous les jours, mais l’attachement est souvent fort différent de celui de la famille dans laquelle on a grandi.  

On se jure de ne pas recréer les erreurs de nos propres parents, d’être différents d’eux. Pis ben souvent, on retombe dans les mêmes patterns

La troisième famille, c’est celle de qui on choisit de s’entourer en grandissant, les amis, les meilleurs amis…

Pis les amis virtuels. 

C’est de ceux-là dont j’avais le goût de vous jaser. En fait, c’est de celles-là. Les collaboratrices TPL Moms. 
 

Une partie de la gang des cool moms.
Crédit photo : Vanessa Giguère

 

Just so you know, il existe sur Facebook une communauté secrète qui réunit les collaboratrices de TPL Moms pour faciliter le travail de gestion des billets par l’équipe éditoriale. Sur cette communauté-là, vous devinerez qu’on gère bien plus que des billets. 

En fait, j’y ai trouvé toute une nouvelle famille d’amies ben cool, avec les oreilles ouvertes ben grandes pis du remonte-moral à profusion. Dès le début, la vibe m’a frappé. J’étais à ma place. I’m one of the moms.

C’est un peu ça trouver un groupe d’amis qui fittent : des amis qui partagent tes réalités, certains qui partagent ton point de vue, d’autres qui sont capables de te faire voir l’autre côté de la médaille. Certaines discussions sont douces. D’autres sont plus intenses. Certains matins on braille, d’autres moments, on rigole.

Beaucoup des gars qui me lisent ou qui sont des conjoints de collabos disent qu’ils ne savent pas comment ils feraient pour être avec la gang de mères. Ben savez-vous quoi? Vous ne pouvez pas vous imaginer les discussions transparentes et ouvertes qu’il y a sur cette communauté-là. Pour reprendre les mots de Marianne, c’est l’une des expériences humaines les plus fortes que j’ai vécues de toute ma vie. 
 

Crédit photo : Odile Archambault
 

L’important dans tout ça, je le disais ici, c’est de se créer un réseau de contacts. Un réseau ben, ben solide où les gens s’entraident, se challengent et se donnent du love.

En avril, quand j’ai intégré la gang de cool moms, je ne croyais pas m’y faire des amies. Et pourtant, même si je connais peu d’entre elles « pour de vrai de vrai », ces femmes sont devenues mes collègues et surtout des amies. 

Les filles, c’était mon hommage dédié à vous. Vous toutes, autant que vous êtes, je vous apprécie. Vous êtes un peu responsable de mon équilibre psychologique. Vous me faites rire, vous me faites réfléchir, vous me faites mieux aimer. Une journée sans niaiser avec vous autres, c’est plus pareil. 

Pour vous, lectrices aguerries qui vous demandez comment se créer une aussi belle famille, entourez-vous de gens passionnés, respectueux, engagés pis un peu cray-cray, puis laissez la magie opérer.

Un peu plus de six mois après la publication du premier billet à vie de TPL Moms, je nous en souhaite encore pour des années. Longue vie à vous, longue vie à nous, longue vie à une partie de ma troisième famille.

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