J’écris ce texte en mangeant un reste de morceau de gâteau de fête. Mon gâteau. Ma fête. Pis j’ai comme eu un flash en le savourant. Maintenant, ma fête, c’est plus LA fête la plus importante pour moi. Non. Maintenant, c’est celle de mon fils. Cette année, à ma fête, la Douce était malade/poquée par la grossesse et mon garçon, hyper-fiévreux. Conclusion :
20 h 15, je suis en bobettes sur le divan, à écouter un épisode de série télé et à niaiser sur Facebook. Les deux autres sont couchés. #GlamLifeEnTabarnane
Pis savez-vous quoi? Ça ne m’a même pas dérangé. J’étais bien. Et là, je me suis dit : « Le gros, t’es vraiment rendu un père ».
Parce que y’a des indices qui ne trompent clairement pas.
J’ai toujours eu un certain instinct parental, ayant une formation et quelques années d’expérience comme éducateur dans un CPE. Cependant, ce sont les choses suivantes qui font en sorte que j’ai réalisé que j’étais VRAIMENT un dad.
1. Quand TA fête n’est plus la plus importante du monde! #SelfishKid
Je me suis même surpris à ne pas attendre ma fête, ni même à compter les dodos avant celle-ci cette année (ce que je faisais toujours souvent).
2. Quand les frenchs de ton bébé ne peuvent que t’attendrir.
Monsieur V donne des bisous depuis quelques semaines. Sur la bouche, dans les lunettes, sur les oreilles, la bouche ouverte, la langue bien sortie. Un gros french full french! Pis j’trouve ça drôle.
Un de mes loisirs préférés c’était de dormir. Petit dodo en après-midi, sieste postdéjeuner gras au restaurant, ou juste dormir tôt, NAME IT! Je suis all in! Avec un babe, ça a scrappé mon loisir. Monsieur V est un lève-tôt. Alors, maman et moi suivions l’horaire de V. Puis, avec la grossesse de la douce, j’ai été seul pendant un bout à me lever. Pis c’est beeeeeeeen cool. On m’a déjà dit qu’on ne meurt pas de manque de sommeil. Fait que c’est ça. On ne meurt pas. Je vous le confirme.
Assis à une table lors d’un colloque, ma main essuie une goûte qui est tombée de mon verre d’eau sur mon pantalon est je réalise que c’est croûteux. De la morve, encore, sur mes pantalons. Je me suis habitué assez rapidement à avoir des crottes de nez sur les épaules de mes chemises, de la confiture de pêches sur mes pantalons de pyjama, ou des traces de bave sur mon manteau. Jamais je n’aurais cru être en public, dans un colloque professionnel, avec une trace de morve sur la cuisse, pis prendre ça ben relax.
Pour certains, on se sent parent dès que bébé est dans nos bras. Pour d’autres, c’est dans les petites choses du quotidien. Je suis de la deuxième équipe. J’suis un papa.
À quel moment avez-vous compris que vous étiez réellement un parent?