Un Québec qui se fout de ses enfants…

En 1991, le Gouvernement du Québec publie un rapport d’un groupe de travail sur les jeunes nommé : «Un Québec fou de ses enfants». Ce rapport mènera directement et indirectement à la création d’une multitude de programmes sociaux, dont les «Places à 5$» et la Politique familiale. 

Plusieurs collabos vous donnaient récemment leur avis sur l’idée du ministère de la Famille d’abolir l’universalité des frais en services de garde subventionnés. Mais là, c’est l’abolition de la politique familiale, comprenant le réseau des services de garde tel qu’on le connait, et des modifications au régime d’assurances parentales (donc de congés parentaux) que l’on propose. 

Inquiétant ne trouvez-vous pas? Je me demande même si nous n’en sommes pas rendus à sortir un rapport qui se nommera «Un Québec QUI SE FOUT de ses enfants» tellement je trouve que l’on s’embourbe ces jours-ci…

Depuis des décennies, le Québec est vu comme une nation où l’on croit en l’enfance et en la famille. Les fondements de la société contemporaine sont basés sur la famille elle-même. Sommes-nous en train d’oublier d’où nous venons, au profit d’une société mercantile et purement pécuniaire?

L’association québécoise des Centres de la petite enfance (AQCPE) a lancé, en début de semaine, une pétition pour inviter la population à signifier son appui et son attachement à la politique familiale. Cette pétition est parrainée par le député de Terrebonne, Mathieu Traversy et appuyée par la députée de Gouin, Françoise David.

Cette pétition est disponible en ligne juste là :

Pétition : Sauvegarde de la politique familiale

Si vous croyez que la politique familiale favorise la conciliation travail-famille et la natalité au Québec;

Si vous croyez que les services de garde éducatifs à contribution réduite et le Régime québécois d’assurance parentale favorisent l’égalité hommes-femmes;

Si vous croyez que les services de garde à contribution réduite atténuent les inégalités socioéconomiques;

Si vous croyez que le réseau des centres de la petite enfance (CPE) et de la garde en milieu familial priorise le développement optimal des enfants entre 0 et 5 ans, notamment par des programmes d’interventions précoces favorisant l’égalité des chances et la persévérance scolaire;

Si vous croyez que nous devons CHOISIR d’investir dans les enfants et leur famille;