Partie 1 : On jase avec l’auteure et illustratrice MARIANNE DUBUC pour album «L’autobus» qui vient de gagner un prix!
Anabelle Soucy-CôtéLe 17 septembre, Marianne Phénix et moi avons été invitées à assister à la remise des Prix Jeunesse des Libraires du Québec pour sa quatrième édition qui rend hommage aux auteurs qui se sont démarqués cette année. Après la remise j’en ai profité pour rencontrer les lauréats Marianne Dubuc et Simon Boulerice! Je commence aujourd’hui par Marianne!
Entrevue Marianne DUBUC.
Fait intéressant (non.), c’est également ma première photo À VIE en compagnie de deux Marianne. Moment spééééécial!
Crédit photo : Anabelle Soucy-Côté.
A/S/V et nombre d’enfants à ton actif?
Presque 34/F/Montréal et deux enfants à mon actif : C. qui a 4 ans et L. 6 ans et demi.
Pourquoi as-tu un jour eu envie de créer pour les jeunes?
Depuis que je suis toute petite que je sais que je veux écrire des livres pour enfants. Je l’ai toujours su! En fait je crois que ma façon de raconter des histoires, de créer se rappoche beaucoup de l’enfance. Ça se fait naturellement.
Est-ce que la maternité t’influence dans ta création?
C’est certain! C’est arrivé à peu près en même temps en fait, quand j’ai fait «Devant ma maison» mon fils avait 6 mois. Ç’a toujours grandit ensemble. En plus je suis maman à la maison; j’ai gardé mes enfants avec moi jusqu’à leur entrée à l’école, donc oui je me nourris de ma vie avec les enfants parce que je suis là dedans tout le temps!
Des auteurs/illustrateurs jeunesse qui t’inspirent?
Y a Anne Brouillard qui fait des albums sans texte que j’aime beaucoup. Sinon, en rafale y a Kitty Crowther, Mario Ramos, Rotraut Susanne Berner, Chen Jianghong et Catharina Valckx entre autres! Aussi récemment il y a les japonais qui m’inspirent pas mal! Mais bref, ce n’est que pour nommer ceux-là, y en a tellement!
Crées-tu pour mieux comprendre l’enfance ou parce que tu ne l’as jamais quittée?
C’est l’enfance qui ne m’a jamais quittée! J’aime beaucoup les souvenirs de l’enfance, les émissions que j’écoutais, les images et c’est tout ça qui m’habite et aujourd’hui, avec mes enfants c’est comme un écho qui se produit!
Qu’est-ce que ça représente pour toi de gagner le Prix Jeunesse des Libraires du Québec, catégorie 0-5 ans?
Je reconnais beaucoup le travail des libraires. C’est eux qui font le pont entre nos livres et les mains des enfants et des adultes et sans eux ils ne se vendraient pas autant. Pour moi c’est un très beau geste, et je le vois qu’il est souvent mis en valeur, qu’il est coup de coeur des libraires sur les tablettes. Je l’apprécie vraiment!
En quelques phrases, peux-tu nous parler de L’autobus?
C’est l’histoire d’une petite fille qui prend l’autobus pour la première fois toute seule pour aller voir sa grand-maman et où elle rencontrera toutes sortes d’animaux. J’ai voulu faire un clin d’oeil au conte «Le Petit Chaperon rouge», mais sans le dire et ce n’est pas non plus un conte revisité, simplement j’aime beaucoup faire des références à d’autres contes dans mes livres. L’autobus c’est un album à regarder avec ses enfants, qui se veut rempli de détails et qui amène des belles discussions.
L’autobus
Marianne Dubuc
Éditions : Comme des géants, 2014.
Pour les 3 ans et plus.
(Ne manquez pas jeudi l’entrevue que j’ai faite avec l’auteur Simon Boulerice, lui aussi gagnant du Prix Jeunesse des libraires du Québec, catégorie 6-11 ans pour son roman Edgar Paillettes!)
Connaissiez-vous les Prix Jeunesse des Libraires du Québec?