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Quand papa est fatigué en sacrament
Crédit: Tomia

Par une belle matinée de novembre, bébé fille est née. Maman, papa et toute la famille étaient très heureux. On sort de l’hôpital en deux jours, retour à la maison.

Et là, ce n’est plus si rose la vie de parents. Papa supporte mal le stress, le manque de sommeil ou les deux, et il le fait sentir quand sa fille se réveille et pleure la nuit. Il sacre. Sacre. Après la vie, après le bébé. Pas tout le temps. Mais c’était trop.

Chaque juron lancé à notre mini-fille qui pleurait était comme une gifle pour moi. Jamais je n’aurais accepté un tel comportement à mon égard. Et pourtant, avec l’allaitement douloureux, le manque de sommeil et la peur d’un conflit, je me taisais. Dans l’angoisse et la culpabilité, j’essayais de calmer bébé pour calmer papa.

J’en ai timidement glissé un mot une journée. Ça a aidé un peu, mais le problème n’a pas été réglé. J’ai pensé partir avec le bébé. Finalement, je suis restée.

Au bout de quelques semaines, bébé fille a mieux dormi et plus longtemps. Les sacres ont disparu et les nuits sont devenues plus calmes. Mais d’avoir vu le papa en beau maudit après sa minuscule fille a ouvert en moi une blessure, un doute qui a mis du temps à se refermer.

Bébé a maintenant deux ans et un papa très très aimant. Je suis contente que les premiers mois soient loin derrière. Et j’espère que si prochain bébé il y a, on sera mieux préparés. Ou que je saurai mieux m’exprimer.

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