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Les crimes de lèse-toddler commis dans notre cuisine.
Crédit: Stéphanie St-Cyr
À lire mes billets sur TPL Moms, vous vous imaginez peut-être qu’à ma table, tout se passe dans la joie et l’harmonie. Mon enfant s’alimente seule depuis ses premières bouchées, nous cuisinons à deux ou à trois et chez nous personne n’est forcé de finir ses courgettes ou de s’arrêter après un seul biscuit.
 
Tout ça est vrai. Mais ça veut pas dire qu’on échappe aux crises de terrible two pour autant.
 
Bien des soupers donnent lieu à des scènes du genre…

Elle :


Crédit gif : tumblr.com.
 
 
Nous :


Crédit gif : giphy.com.
 
Pour vous donner une idée, voici une liste non exhaustive des offenses que moi et mon partner in crime commettons à table :
  •  Refuser de donner à mademoiselle la pâte de nos parts de quiche (et exiger que pour en avoir d’autre, elle mange aussi la garniture – parce que la division des responsabilités a quand même ses limites). «Waaaaaaah!»
     
  • Décréter que le repas est fini et que c’est l’heure du bain. (Quand ça fait une heure et demie qu’on est à table, t’sais.) «Moi pas fini manzeeeer!»
     
  • Mettre au four la croustade/la pizza/la plaque à biscuits, AKA l’affaire qui était devenue son nouveau jeu préféré.
     
  • Refuser de rincer une quatrième fois d’affilée sa paille sale.
     
  • Prendre finalement sa paille sale pour la rincer une quatrième fois.
     
  • Peler sa banane (même si elle vient juste de nous demander de le faire pour elle).
     
  • Couper sa tranche de pain en deux (même si elle vient juste de nous demander de le faire pour elle). 
     
  • Lui donner une tranche de pomme au lieu d’une pomme entière.
     
  • Lui servir du lait dans autre chose que son contenant favori du moment. Ces temps-ci : une tasse à motif de «toulite» (tulipe) sortie tout droit des années ’70.
     
  • Couper sa carotte en rondelles plutôt qu’en bâtonnets.
     
  • Mettre la sauce SUR sa croquette de quinoa plutôt qu’à côté.
     
  • Que maman la débarbouille et détache de sa chaise alors qu’elle réclamait papa. Ou l’inverse. 
Qu’on se le dise : c’est pas facile d’avoir deux ans, une volonté impérieuse mais girouette, une grosse fatigue les soirs postgarderie, une incompréhension BIEN NORMALE des règles DÉBILES qui exigent qu’on mange le dessert après le plat et qu’on utilise des ustensiles. Sans parler des HORRIBLES PARENTS qui essaient de nous les enseigner!
 

Reconnaissez-vous vos enfants dans ce genre d’attitude?

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