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Les jeux vidéo, c’est oui ou c’est non?
Crédit: Emilie Sarah Caravecchia

J’avoue que je me suis longtemps posé la question. Suis-je pour ou contre? Est-ce que je veux que mes enfants jouent à des jeux vidéo? Vont-ils devenir violents? Seront-ils insensibles à la violence? Est-ce que ça nuira à leurs études? Est-ce ces jeux peuvent leur apporter quelque chose de bien?
 
Pourquoi tant de questionnements? Je suis de la première génération qui a eu une manette dans les mains très jeune. J’avais, chez mamie, un Atari et le jeu Pong (si vous êtes nés fin 70, début 80, vous comprenez).


Crédit photo : gametrailers.com.

 
J’ai eu le Nintendo NES quand il est sorti, en 1986. J’en ai écrasé du champignon brun et des tortues. J’ai même mis au point de super techniques à Mortal Kombat.


Crédit image : www.en.wikipedia.org.
 

Mon secret? Appuyer sur tous les boutons le plus rapidement possible en souhaitant réussir à frapper mortellement mon adversaire (pauvre Chéri qui essaie de m’expliquer – en vain – que cette technique ne fonctionne pas à Assassin’s Creed).
 
Là, force est de constater que les jeux vidéo n’ont pas fait de moi un être sanguinaire. À part des massacres de moustiques et de mouches, je n’ai jamais tué quoi que ce soit volontairement.
 
Je ne suis pas non plus insensible à la violence. Elle m’écœure, m’exaspère, me décourage. Et en fait, je pense que les «nouvelles» du soir nous montrent leur lot d’horreurs pires que celles des jeux.
 
Pour ce qui est de mes études, je pense m’en être pas trop mal sortie. En plus, j’ai lu récemment que les jeux vidéo développaient des habiletés de coordination œil/main/mouvement. Pratique pour les chirurgiens! 
 
Après mes refus obstinés, je me suis assise et j’ai réfléchi. J’ai réalisé que ce n’est pas tant les jeux (quoique certains…) le problème. C’est plutôt la manière dont les enfants jouent.

Je m’explique. En acceptant que fiston joue aux jeux vidéo :

  • on (l’ensemble de l’autorité parentale) décide à quels jeux, il joue; 
  • on ne le laisse pas, non plus, des heures devant l’écran. S’il fait beau, enwèye dewwors;
  • on y joue avec lui (pour le moment, du moins);
  • on s’en sert aussi comme moyen d’éducation. D’accord de taper numériquement sur les méchants, mais dans la vie, c’est la police qu’on appelle.

               «Mais, si je suis Spiderman, Maman?! dit le Lapin.
               – Tu appelles quand même la police! Point barre.» Je sais, je sais, je le brime. 

  • En plus, l’air de rien, ça devient un super outil de chantage punition et de récompense!

Enfin, j’ai réalisé que tout est dans la «mesure» (merci Camus!).
 

Laissez-vous vos enfants jouer aux jeux vidéo? Pourquoi?

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