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Emmener son petit à Osheaga, ça se fait, MAIS…
Crédit: Instagram @josianes

J’ai passé le week-end à Osheaga comme pas mal de monde. Le vendredi, on a trouvé une gardienne (merci Théo) pour quelques heures le soir, donc je suis revenue assez tôt. Le samedi, j’ai été porter Arthur chez ma maman pour la nuit puisque mon chum devait aller jouer au paintball. Ça fait que pendant que je virais yolo sur la bière pas chère/ le manque de nourriture de qualité ingéré et la fatigue, je me suis mise à parler avec une maman. 

«- Han! Comment on fait pour emmener un bébé à Osheaga?, de lui demander.
Ben tu prends ton bébé et tu rentres avec, c’est pas plus compliqué que ça, de me répondre la maman sans me trouver trop conne avec ma question. 
Yes! Dans ce cas je vais emmener mon petit demain!»

J’étais sur une mission : trouver rapidement les meilleurs trucs pour emmener mon enfant sans que ce soit trop compliqué. Voici des éléments qui m’ont sauvé la vie!

Les détails du montage sont ICI.


Une chance que Carolane m’a prêté sa pousette avec les grosses roues parce que je devais monter et descendre les côtes du festival. J’étais vraiment contente d’avoir de la crème solaire et l’habit anti UV/maillot de bain à Arthur. Au final, il avait vraiment chaud et on l’a laissé jouer avec une bouteille d’eau pour qu’il puisse se rafraichir. C’est bon d’avoir un pyjama de rechange. 

Parmi les oublis cons, il y a les souliers (lol), une couverture Aden + Anais et la coquille anti-bruit assez visible. Je dis ça parce qu’on avait mis des bouchons qui coupent le son et une personne est venue me voir quand Arthur pleurait/ voulait pas dormir. Son but : m’expliquer à quel point j’étais une mauvaise mère parce que mon bébé pleurait (mais il avait ses bouchons ça fait que, sa yeule). Prochaine fois, la coquille anti-bruit sera tellement grosse que je vais pouvoir m’éviter un ou deux regards croches!

Comment agir?
Bon, ok, emmener un bébé dans un festival où il y a beaucoup de gens en boisson, pas mal de monde yolo et des gens vraiment trop intenses, ça peut être du sport. En fait, c’est vraiment du sport mais je ne le regrette pas une seconde.

Premièrement, j’avais la chance d’être dans la zone V.I.P. et ça fait toute la différence. 

Deuxièmement, quand Arthur était fatigué, j’ai pu changer de place pour ne pas être la mère annoying qui laisse son bébé pleurer. Genre, je sais que c’est normal qu’un bébé pleure, mais j’avais pas le gout de faire l’éducation d’une bande de monde sur la Molson pour leur expliquer. Surtout, c’est important de se rappeler que dans un festival, c’est pas vous le boss, mais le petit. Il faut rester à l’écoute. 

Aussi, l’une de mes meilleures décisions a été d’y aller en voiture. J’ai pris le métro les deux autres jours et c’est pas tout le monde qui a la même notion de respect que les autres. Je me sentais pas mal plus en sécurité avec le bébé dans son siège d’auto plutôt qu’avec des gens un peu trop chauds. 

Est-ce que vous avez déjà emmené un enfant en bas âge dans un festival? C’était quoi vos trucs?

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