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Espoirs ou attentes? Comme parent, où tracer la limite entre encouragements et «trop pousser».
Crédit: Psychologie Sports

Comme parent, on veut donner ce qu’il y a de mieux à nos enfants. On aspire tous à ce qu’ils aient une vie encore plus belle que la nôtre. On les souhaite performants, talentueux et HEUREUX.

Mini a de la facilité à l’école; on en fera un docteur. Mademoiselle démontre des habiletés à son cours de gymnastique, on la voit déjà, médaille d’or au cou, aux Jeux olympiques de 2030.

Crédit photo : So Busy Girls.
 

Je pense que, dans une certaine mesure, vouloir que notre enfant réussisse et ait tous les outils pour avoir une «belle vie» c’est sain. Il faut toutefois faire attention à ce que nos aspirations pour lui ne deviennent pas la seule et unique option pour notre enfant.

En juin dernier, j’ai été invitée à assister à la première du film La petite reine (film largement inspiré de la descente aux enfers de la cycliste Geneviève Jeanson) par Marwa Laquerre-Tantawy. Pendant la projection, ça m’a amenée à réfléchir sur le sujet. Il s’agit bien évidement d’un cas extrême, nos enfants ne deviendront pas tous athlètes professionnels et nous ne vivrons pas nécessairement dans l’attente de les voir nommés champions du monde, mais… Oui, MAIS…

Jusqu’où nos attentes doivent-elles aller? Sommes-nous en DROIT d’attendre de nos enfants qu’ils obtiennent un diplôme universitaire? De quelle façon est-il raisonnable d’intervenir auprès de notre enfant après un échec scolaire ou sportif? Ou au contraire ne pas intervenir pourrait-il équivaloir à encourager le nivellement vers le bas? Je trouve que la ligne est mince entre encouragements enthousiastes et «poussage dans l’dos». Selon moi, il est important de faire attention aux signes que nous envoient nos enfants. L’échec (au sens large) est-il dû à un réel mal-être ou simplement à un manque de motivation/paresse/talent?

Comme parent, on peut avoir peur des choix que nos enfants font, on a peur pour leur bien (on est «faites de même» t’sais). Dans mon cas, mes parents ont été tristes que j’abandonne mes études et me l’ont fait savoir. Pourtant je n’ai jamais senti que je les déshonorais en faisant ce CHOIX. Aujourd’hui, en regardant autour de moi je réalise que je suis pas mal chanceuse d’avoir eu des parents à l’écoute de mon bonheur et qui ont eu une grande confiance en moi et en mes capacités.

Pour citer ma mère : «J’ai eu des enfants en sachant et en travaillant AVEC EUX pour qu’un jour ils déploient leurs ailes et trouvent ce qui les rend heureux. C’est ce qui devrait le plus peser dans notre balance de parent, non? Le bonheur de nos enfants… ». (Merci maman.)

Comme parent, comment dosez-vous entre encouragements et exigences?

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