Le grand décompte commence quand on apprend la grossesse, et l’angoisse embarque, c’est quasi automatique. «Comment arriverai-je à laisser le plus grand amour de ma vie, à le confier à une personne que je ne connais pas plus que ça, toute une journée?», «De quels signaux dois-je être à l’affut lorsque je magasine un service de garde?».
D’abord, au Québec, il existe plusieurs types de services de garde. Installation (C.P.E.), milieu familial subventionné, milieu familial privé, garderie privée subventionnée, halte-garderie… On en perd bien souvent notre latin. (On les explique bien ICI.) Et il est super important de savoir qu’un service n’est pas meilleur qu’un autre. Tout dépend du besoin des parents. J’ai eu, grâce à mon travail, la chance et le bonheur de visiter tout plein de S.D.G. plus extraordinaires les uns que les autres.
Avec l’entrée de monsieur V à la garderie, j’avais le gout de parler de ce qui devrait leader le choix de la personne qui s’occupera de nos enfants.
Je n’ai pas envie de vous parler d’heures d’ouvertures, de fermetures occasionnelles, de vacances. Vous connaissez vos besoins. Il faut parfois apprendre à les gérer avec ce qu’on reçoit comme offres de services de garde.
Comme parent, on choisit souvent de faire grandir nos enfants dans certaines valeurs qui nous rejoignent particulièrement. Si comme parent, l’apprentissage de valeurs familiales et de communauté est important, on peut chercher un service de garde où l’on sait que nos enfants grandiront entourés d’autres enfants d’âge différents et dans un cadre semblable à celui à la maison, par exemple.
Si comme parent, on cherche à mettre nos enfants en contact le plus possible avec les jeux à l’extérieur, on peut demander à la personne qu’on rencontre dans quel contexte elle compte jouer avec les enfants dehors. Même chose pour l’alimentation. On peut poser des questions : «Avez-vous un menu?» «Qu’est-ce que les enfants ont mangé ce midi?».
Encore beaucoup de parents jugent de la qualité d’un service de garde par les produits finis (bricolages, etc.) qu’ils recoivent à la fin de la journée. Je crois que c’est une grave erreur. Le premier indice de qualité du S.D.G. que vous fréquentez avec votre enfant, c’est vos tripes, votre coeur. Vous vous sentez bien quand vous arrivez et quittez le service de garde avec bébé? Bon indice que votre enfant sera bien. La personne qui s’occupe de votre enfant s’adresse à vous, oui, mais aussi à votre trésor? YAY! Au bout de quelques semaines ou mois (dépendant de l’enfant), votre coco est excité à l’idée d’aller à la garderie? Hourra!
Parce qu’on veut pas que ce soit comme ça tous les matins…
Crédit photo : La Presse.
C’est certain que dans l’état actuel du réseau des S.D.G. au Québec, on ne le choisit pas vraiment. On prend ce qu’il y a… Par contre il existe plusieurs solutions si vous croyez que le vôtre n’est pas adéquat. Traitez-moi de rêveur, mais je crois que le jour où tous les enfants seront bien pendant que papa et maman seront au travail n’est pas si loin. Un petit effort collectif, et HOP! Ce sera dans la poche!
Qu’est-ce qui a aiguillé votre décision dans votre choix de service de garde? Vous vous attendez à quoi de votre futur S.D.G.?