Parler de mes brulements d’estomac, de mes problèmes de sommeil, de mon périnée anatomie, avec des inconnues? Perdre tout mon temps sur les Internets. Eh, non?!
Ça, c’est ma première impression des groupes de moms. Dans la réalité, on peut dire que ça s’est passé «un peu» différemment.
Au début de ma grossesse, M. a eu du mal à s’accrocher et je devais en parler. Tout le temps. J’avais un besoin vital de me faire rassurer, de savoir que ça pouvait bien se terminer. Quand on est enceinte, on découvre la tolérance limitée des non-moms pour les histoires répétées à l’infini. J’ai donc eu besoin de chercher d’autres oreilles… plus attentives.
J’ai googlé, puis en moins de deux minutes, j’ai trouvé. Le groupe venait d’être créé et il était destiné aux mamans qui accoucheraient en avril, comme moi. Parfait. Je m’y suis inscrite.
J’étais maintenant une mom, sur un groupe de moms.
Durant toute ma grossesse, j’ai vécu plusieurs épreuves (j’en ai parlé ICI). Elles ont été là, mes mamans. Chacune avec leurs expériences personnelles. Chacune avec leur bagage. Elles m’ont écoutée, rassurée, fait sortir de la maison. On a parlé de tout et de rien; de la grossesse, de choses tristes, de choses drôles, de téléréalités, de cuisine. Et ça a fait du bien.
Crédit photo : Claudia Turmel Photographe.
J’ai rencontré des femmes fantastiques. Je peux d’ailleurs maintenant qualifier plusieurs d’entre elles d’amies. Si jamais vous êtes enceinte, je vous encourage fortement à vous trouver un groupe, puisque c’est un réseau de soutien très efficace. Encore aujourd’hui, malgré la naissance de nos cocos, notre groupe est une mine d’or de renseignements et d’entraide.
À toutes mes mamans d’avril, je tiens à vous remercier. Vous m’avez été d’une aide plus que précieuse et je vous en suis infiniment reconnaissante. Ça me fait plaisir de savoir qu’il est encore possible de s’aider sans se juger. Je vous aime. Vous m’avez sauvé la vie.
Avez-vous déjà fait partie d’un groupe de mamans? Celui-ci vous a-t-il été bénéfique?