Partie 1 : Josiane a lu «la promotion de l’allaitement au Québec : regards critiques» et vous en parle!

Ouf! Même avant de commencer la rédaction de cet article, j’avais peur des réactions qu’il allait engendrer. Et j’ai bien choisi la peur puisque forte de nos expériences, quand on parle de problèmes d’allaitement, du fait que ça peut faire mal, du fait qu’on peut choisir de ne pas le faire en 10 raisons et le fait que le libre choix vous appartient, on a toujours des vives réactions. 

Mais je me suis dit YOLO, le sujet m’intéresse assez pour en parler dans le journal de ma ville de naissance. 

J’ai lu avec beaucoup d’attention le livre «La promotion de l’allaitement au Québec : Regards critiques» sous la direction de Chantal Bayard et Catherine Chouinard. L’aspect que j’ai le plus aimé, c’est le nombre de sources qui accompagnent chaque texte et la rigueur derrière celles-ci. Mon cerveau en voulait plus, plus de discours basés sur des faits. #J’aiDéjàÉtéCandidateÀLaMaîtrise. 

Crédit photo : Les éditions du remue-ménage.

Une revue de presse
Dans le média, l’incroyable Catherine Perrin a reçu les deux instigatrices du livre. La discussion des trois femmes est très intéressante, posée et humaine. Par contre, les commentaires me font friser les cheveux sur la tête (et Dieu sait qu’ils sont très droits). De leur côté, Planète F. a fait lire l’ouvrage à Annie Desrochers, co-auteure de «Bien vivre l’allaitement». C’est intéressant, mais je crois que Annie Desrochers croit un peu trop que les mères sont des épaisses peu critiques face au marketing du lait industrialisé. Finalement, Le Devoir a présenté les auteurs de l’ouvrage en primeur et en premier en présentant les grandes lignes du livre, du bon journalisme neutre. 

Même Winston le chien se demande pourquoi on laisse pas tranquilles les mères qui ne veulent pas allaiter.
Crédit photo : Instagram @josianes.

Forte de tout ça, quoi en penser?
Premièrement, je tiens à mettre de l’avant que le livre sur la critique de l’allaitement est d’une très très grande qualité tant au niveau de la recherche, des appuis que du regard critique qu’il pose. Même si tout le monde est d’accord sur le fait que le lait maternel est ce qu’il y a de meilleur pour un enfant, il y a plein d’autres aspects dont on doit tenir compte dans le choix de l’allaitement ou du non-allaitement. 

Demain, je vous ferai part de mes commentaires suite à ma lecture.

Lisez-vous ce genre de livre? Vous sentez-vous interpellés?