Quoi faire quand le p’tit loup de ma chum est en crise?

Tout se passait bien. Ma chum était dans le coup, suivait la cadence du vin, mangeait chaud ses nouilles TamPopo et suivait les histoires. Tout ça en ayant servi le mac’n’cheese, débarbouillé et crémé le plus petit.

Wow. Facile de même, que je me disais. On peut continuer nos vendredis soirs avec l’ajout d’un p’tit loup des plus charmants. Jusqu’à ce que…

Fini le p’tit loup. La bête se réveille et ne veut rien savoir d’aller se coucher. Elle est en criss en crise majeure. 

Le reste du party se passant dans la pièce d’à côté, en tant qu’invité, on fait quoi?

1. Je m’imagine un concert de Death Metal. Slayer? Pfff. De la p’tite bière à coté de cet imberbe de 2 ans et demi. La puissance de son chant est remarquable. Drôle un bon 15 minutes. Il m’est possible de constater des petites passes EMO aussi.
    
2. Drinking game. Généralement, une seule et même phrase est répétée non-stop. «Veux me coller su’ divan un ti-peu encowe». Chaque fois que ladite requête est mentionnée, une gorgée. Rare sont ceux qui suivent la cadence. 
    
3. Me la fermer. Chut. Pas un mot. À moins que la mère désespérée ne me demande conseil, je n’interviens pas! Chaque minute dans sa tête devient une heure. Chaque cri est 2000 décibels plus fort dans ses oreilles et surtout, elle entend la p’tite voix fatigante de la fille-sans-enfant, sans tache de vomi dans le décolleté, les seins bien droits qui dit : «Oufff. Est-ce que c’est toujours comme ça? Je ne sais pas comment tu fais.». Note à moi-même : sérieux, ta gueule. 
    
4. Lui dire qu’elle est bonne. (et remplir sa coupe de vin!) Chaque fois qu’elle sort de la chambre à bout de nerfs, faut lui dire. C’est encore plus réconfortant qu’une gorgée de Pinot Noir.

Hommage à toi Juliane Roy. Tu t’en sors avec brio à chaque fois. xx
On l’aime ton chanteur de Death Metal.
Crédit photo : MJGauvin.

Vous, invités, vous faites quoi?