Les biscuits du mal ou la fois où je pensais avoir brisé mon bébé à cause de Pillsbury.
Emilie SauriolCe n’est pas la documentation qui manque sur la grossesse. Des livres, des revues, des blogues, des conseils, des j’ai-une-amie-enceinte-qui-m’a-dit-que, des ma-cousine-sage-femme-m’a conté-que… J’ai fini par lire beaucoup et par me souvenir de pas grand-chose.
Enceinte de six mois, j’ai fait mis sur une plaque des biscuits Pillsbury entre deux lectures. Un délice.
Le lendemain matin, c’est le calme plat dans mon ventre. Mon enfant in-the-making ne gigote pas. Pas de coup de pied pas de hoquet. Juste rien.
Je.
Capote.
C’est là que je me suis souvenue d’une chose que j’ai lue : les œufs crus ne sont pas bons pour les fœtus. Et j’ai mangé un biscuit pas assez cuit. Et il y avait des œufs dans la pâte.
Et j’ai mangé des œufs crus et j’ai brisé mon bébé!
Shitshitshitshit!
C’est fini. J’aurais jamais dû avaler ces stupides biscuits. Le bonhomme Pillsbury est une créature du diable.
Comment j’ai fait pour être si irresponsable? J’aurais dû y penser. Biscuit = danger! Tout l’monde sait ça. (#CulpabilitéPâtissière)
J’ai les yeux pleins d’eau. Je suis la pire-future-maman au monde.
Je me retourne dans le lit pour m’excuser à mon chum (qui ne comprend pas grand chose) d’avoir cassé notre fille même pas encore née…
OMG? Mon ventre. Elle a bougé! Pillsbury n’a pas tué mon bébé!
Ça m’apprendra à lire n’importe quoi sur le sujet des bébés. Plus jamais, les livres!
Forever, les biscuits!
Ça vous est déjà arrivé de capoter pour un rien à cause de vos lectures?