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Maman a les blues qui passent pu dans ‘porte.
Crédit: Justin Paget (via dailymail.co.uk)

Lorsque vous attendez un enfant, il est évident que vous avez super hâte de rencontrer ce mini-humain qui grandit en vous. Puis, soyons honnêtes, plusieurs la majorité des futures mamans se font des scénarios de leur accouchement et de la première rencontre avec bébé. Et c’est très OK.
Mais il arrive aussi qu’après l’expulsion, notre high de maman ô-combien-heureuse ne soit pas au rendez-vous. Et ça aussi c’est OK. Quelques jours ça va, mais lorsque ça commence à nuire à votre vie quotidienne, à votre attachement à bébé et/ou à son développement, ben là, c’est une autre histoire.

C’est pour cette raison que c’est important pour maman, papa (et bébé) de savoir différencier ce qu’on appelle le «baby blues», pas la toune de R&B genre, «la dépression post-partum» et la «psychose post-partum».

Premièrement, commençons avec la version la plus soft, soit le «baby blues». Ce type de dépression est tout à fait NORMAL et 7 à 8 nouvelles mamans sur 10 en souffrent dans les 4 à 14 jours suivant l’accouchement.
Les symptômes peuvent inclure :

  • pleurer sans aucune raison
  • impatience/irritabilité
  • anxiété
  • fatigue
  • tristesse
  • changements d’humeurs
  • diminution de la concentration

J’entends déjà la question «mais pourquoi ça m’arrive?». Je réitère que ce mal est totalement normal et peut être expliqué par 3 choses: 

  • le changement hormonal: avoir les hormones d’une grossesse de 40 semaines et tout d’un coup, BAM! baisse d’hormones assez intense.
  • l’adaptation à bébé : s’adapter aux nuits blanches, aux cycles de sommeil inversés, au manque de sommeil, changement majeur dans la routine etc.
  • les émotions vécues lors de l’accouchement : enough said lolol. 
Pis on passe comment au travers? Voici quelques pistes :

  • Commencez par prendre soins de vous autant que possible, et faites des choses qui vous font du bien!
  • Parlez à une personne de confiance. 
  • Demandez de l’aide! C’est le moment de mettre vos limites et d’accepter qu’il est impossible de tout faire.
  • Allez prendre des marches sans bébé. Voir autre chose que des couches, des selles, de l’urine et des régurgitations, parfois c’est suffisant.

Si les symptômes persistent… Ça, c’est un sujet pour un prochain billet qui va traiter de la dépression post-partum.

Comment avez-vous surmonté le baby blues? Avez-vous des trucs pour les moms-to-be?

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