La fois où j’ai accouché dans mon bain avec mon chum.

Ma vie de maman a commencé le 3 janvier dernier. Avant cette date, j’étais une fille bien normale. Une étudiante, travailleuse, amoureuse, sœur et amie. 25 ans, toutes mes dents. Et puis là, pouf! Je suis devenue une maman. Ben là, «pouf»… pas tout à fait non!

Ma cocotte était en retard de deux semaines. Déjà, elle me ressemblait! C’est pas que j’ai pas essayé de la faire sortir plus vite. J’ai pelleté, marché et monté les escaliers comme c’est pas permis! Première leçon de maman: ce n’est pas moi qui décide!

J’avais un rendez-vous pour être provoquée le lendemain matin. J’avais perdu tout espoir d’accoucher naturellement. 

À 17h: Surprise! Mes contractions ont commencé. Omg. J’avais l’impression qu’elles se sentaient mal d’arriver en retard, ça fait qu’elles se sont rattrapées.
1 minute 30 secondes d’intervalle.
Straight de même.
Pas l’temps de niaiser. 

Je me vois encore dire à mon chum: «On m’avait dit que j’aurais des pauses!».

J’en n’ai pas eu de pause! Mon chum a appelé plusieurs fois à l’unité de naissance. Toujours la même réponse: «Il faut attendre deux heures avant de se rendre». Deux heures? Ok d’abord… 

Finalement, deux heures, c’est le temps que ç’a pris à ma fille pour sortir!
Dans le bain pis toute.
Je sentais quelque chose descendre, mais je me disais: «Bin voyons, c’est sûrement autre chose, ça fait même pas deux heures». (Le pouvoir du déni!) Sauf que, ça pouvait pas être autre chose.

C’est mon chum qui l’a attrapée. Les ambulanciers sont arrivés trois minutes plus tard!

Deuxième leçon de maman: quand bébé décide, on suit! 

Je pense qu’elle a entendu le docteur parler de provocation à notre dernier rendez-vous. «JE décide quand JE sors!» Déjà de l’attitude, ça va être beau à 16 ans! 

Ma fille est arrivée d’une façon extraordinaire et ma vie n’est plus la même depuis. Je vous partagerai les moments drôles et cocasses de ma vie. Je suis certaine que vous vous reconnaîtrez dans mes histoires parce que, même si nos enfants sont tous uniques, ils nous font vivre les mêmes folies!